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François Bayrou a sans doute sauvé son gouvernement de la censure, mais pas le modèle français. Il est sorti du piège de la retraite, mais il n’a guère activé les leviers de la croissance, or le pays a besoin de croissance.

Un mois après sa nomination à Matignon, François Bayrou a prononcé son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale.

«Aucune politique de ressaisissement et de refondation ne pourra être conduite si elle ne tient pas compte de cette situation de surendettement», a déclaré le premier ministre mardi devant les députés.

La session ordinaire s’ouvre le 1er octobre, et jusqu’à l’examen du projet de loi finances, dans l’hémicycle, le 21 octobre, il ne va finalement pas se passer grand-chose sur le travail législatif. Politiquement, en revanche, cela pourrait être plus palpitant.

Sur la partie budgétaire, principal objet de cet article, Michel Barnier a fait le service minimum. L’objectif affiché est de réduire la dette.

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre assure que les grandes entreprises et les ménages les plus aisés seront mis à contribution pour redresser les comptes publics.

Pour le chef de file des députés Les Républicains, la priorité doit « d’abord et massivement porter sur la lutte contre le gaspillage de l’argent public ». Il précise que son groupe va « mettre sur la table des pistes pour faire 30 milliards d'économies ».

Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre a indiqué qu’il souhaitait « désmicardiser » et « débureaucratiser » la France.

Gabriel Attal a prononcé ce mardi son discours de politique générale, lors duquel il a dévoilé son cap et ses chantiers prioritaires.

En général, les discours de politique générale sont fondateurs. Tout le monde se souvient des prestations de Jacques Chaban-Delmas, de Michel Rocard ou de Manuel Valls. Gabriel Attal se retrouve dans une situation incroyablement compliquée car confronté à une mutation très profonde des sociétés occidentales.

Le nouveau Premier ministre doit s'exprimer au sein de l'Assemblée nationale pour son discours de politique générale.

Devant les députés de la majorité, ce mardi, le chef du gouvernement a indiqué qu’il souhaitait répondre aux "attentes de nos concitoyens sur la valorisation du travail, sur l'école, sur la santé, sur le logement, sur la sécurité".

Connue et critiquée pour son tempérament rigide et discret, la Première ministre Elisabeth Borne aurait « bluffé par son panache » le président Emmanuel Macron lors de son discours de politique générale à l’Assemblée. Après cet exercice, la cheffe du gouvernement semble se détendre et reprendre « du poil de la bête ».

Tout n’est quand même pas permis contre la Première ministre.

C’était lamentable et gueulard.

La motion de censure a été déposée en signe de « défiance » à l’égard du gouvernement par la Nupes.

Sur le chemin de l'Assemblée nationale avant le discours de politique générale de mercredi, la Première ministre a été suivie par les journalistes. Les ministres, en off et ne pensant pas être enregistrés, ont évoqué leurs méthodes de travail pour cette séquence politique. Ils ont notamment critiqué la "faiblesse" des questions des journalistes.

Lors de son discours de politique générale, Elisabeth Borne a appelé les oppositions "à bâtir ensemble" des compromis.

Lors de son discours de politique générale ce mercredi, Elisabeth Borne a annoncé que l'Etat souhaitait renationaliser EDF. La Première ministre a confirmé ce mercredi "l'intention de l'Etat de détenir 100% du capital d'EDF".

Ce n'est pourtant pas faute d’avoir essayé.